Epargne immobilière : Les SCPI gardent la cote auprès des épargnants

Selon l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier), les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ont collecté 6,03 milliards d’euros en 2020.

Parallèlement, il n’y a pas eu de désinvestissements massifs et le montant des parts en attente de cession sur le marché secondaire est resté très bas. Les épargnants ont incontestablement maintenu leur confiance dans la pierre-papier pendant la crise sanitaire. Mais pour quelles raisons ?

Des actifs plus résilients que d’autres

Même si la collecte 2020 (6,03 milliards d’euros) accuse une baisse par rapport au record de 2019 (8,55 milliards), elle reste encore la troisième meilleure collecte de leur histoire. L’immobilier a tout d’abord bien joué son rôle de valeur refuge même par temps de crise d’une ampleur sans précédent comme celle que nous connaissons. Les gestionnaires de SCPI ont démontré leur capacité à se mobiliser pour protéger l’épargne de leurs clients et continué à servir par ailleurs des rendements positifs. Certains secteurs immobiliers ont cependant mieux résisté que d’autres et les épargnants se sont orientés vers les actifs les plus résilients. C’est par exemple le cas de l’immobilier de santé (maisons de retraite, cliniques…), un secteur moins exposé aux cycles économiques, soutenu par une très forte demande sociétale et des besoins démographiques futurs (vieillissement de la population, accroissement de la dépendance…) en France et en Europe.

Par ailleurs, contrairement à ce que l’on aurait pu craindre, le marché des bureaux ne devrait pas être affecté par le développement du télétravail. En effet, selon une récente étude réalisée par le conseil international en immobilier Savills, près des trois quarts des salariés et des dirigeants souhaitent limiter le recours du télétravail à 2 jours par semaine au maximum. On est loin du concept des « remote companies », ces sociétés sans bureaux, voire sans siège social !

Enfin, Les SCPI spécialisées dans les logements (hors SCPI fiscales) ont vu leur collecte progresser entre 2019 et 2020 : +35,8%*. On note également une progression des valeurs en 2020 pour l’immobilier résidentiel, de 3% à 5%* dans l’ancien. L’immobilier résidentiel reste, aux yeux des épargnants, la valeur refuge par excellence.

Primonial REIM, premier collecteur en 2020

La collecte la plus importante (971 millions d’euros) a été une nouvelle fois réalisée par la société de gestion Patrimonial REIM. Les épargnants ont notamment choisi d’investir dans la SCPI Primovie, ciblant les secteurs de la santé et de l’éducation (473 millions d’euros) et la SCPI Primopierre, labellisée ISR depuis décembre 2020, investie majoritairement dans l’immobilier de bureaux en Ile-de-France (424 millions d’euros).

Pas de désinvestissements massifs

Toujours selon l’Aspim, les associés des SCPI n’ont pas cédé à la panique et ne se sont pas précipités pour céder leurs parts de SCPI. Et pour cause, l’année 2020 a été un « stress test » grandeur nature pour les SCPI. Elles ont pu montrer leur capacité à délivrer des rendements intéressants tout au long de la crise sanitaire.

Les SCPI ont réalisé une performance en 2020, de 4,18% en moyenne. Certaines sociétés de gestion ont fait encore mieux : les SCPI Primonial REIM ont délivré une performance moyenne de 4,60% à leurs porteurs de parts. La pierre-papier est un investissement à long terme, avec une durée minimale de détention conseillée de 10 ans. Les épargnants semblent l’avoir compris.

*Sources des données chiffrées : Aspim, IEIF

Les SCPI, un placement facile d’accès

Des parts de SCPI peuvent être acquises pour quelques centaines d’euros. Un grand nombre de sociétés de gestion, dont Primonial REIM, ont mis en place un service de versements programmés mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels pour vous permettre d’investir progressivement, à votre rythme. Comme tous placements immobiliers les parts peuvent être financées à crédit. Elles peuvent aussi faire l’objet d’un démembrement de propriété entre un usufruitier et un nu-propriétaire. Ce dernier détient les parts et l’usufruitier en perçoit les revenus.

Quels sont les risques ?
Comme tout placement immobilier, il existe un risque de perte en capital dû à l'évolution des marchés immobiliers et des cours de devises. Les revenus ne sont pas garantis, ils peuvent varier à la hausse comme à la baisse en fonction de la performance du fonds. La SCPI est un investissement long terme avec un horizon de placement recommandé de 10 ans. La liquidité est limitée, la société de gestion ne garantit pas la revente des parts. Cette liquidité des parts est moindre en cas de démembrement. Et comme tout placement, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
En cas de souscription à crédit, le souscripteur ne doit pas tenir compte exclusivement des revenus provenant de la SCPI, compte tenu de leur caractère aléatoire, pour faire face à ses obligations de remboursement. En cas de défaillance au remboursement du prêt consenti, les parts de la SCPI pourraient devoir être vendues, pouvant entraîner une perte de capital, l’associé devra compenser la différence éventuelle existant entre le capital restant dû (en vue de rembourser le solde du prêt) et le montant issu de la vente de ses parts.

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